Né en 1972, la même année que le jeu d’arcade Pong, j’ai connu la grande époque de l’arcade et l’âge d’or des machines familiales 8 et 16bits. Voici un résumé de ce qu’on appelait il n’y a pas encore si longtemps 3615 My Life. RETOUR AU DEBUT

Dans mon village, il n’y avait que dans les bars (au nombre de 4) et au camping municipal que je pouvais trouver des bornes d’arcade. D’ailleurs c’est bien plus tard que j’appris que ces meubles s’appelaient ainsi. Pendant toute mon enfance on appelait ça un "jeu de café".

J'habitais à 2km du centre bourg et à cette époque les parents d’enfants de 11 ans les laissaient parfois prendre leur vélo pour aller seul jouer au foot ou voir des copains. C’était pour moi autant d’opportunités pour faire une halte dans les troquets à la recherche de jeux vidéo. C’est ainsi que j’ai pu découvrir Breakout, Space Invaders, Galaxian, Galaga, Phoenix et Moon Cresta.

De plus, tous les ans lors de la fête du village, parmi les manèges et autres auto-tamponneuses se trouvait, pour mon plus grand bonheur, une remorque de camion aménagée en salle de jeux vidéo étriquée. Les bornes d’arcade y étaient entassées et il fallait jouer des coudes pour s’en approcher.

Je découvris avec gourmandises bon nombre de jeux qui ont eu vite fait de manger mes quelques pièces de 1 franc. À moins d’être millionnaire, il semblait illusoire d’arriver à maîtriser tous ces jeux qui me procuraient un shoot de plaisir tellement éphémère. En fait le seul but de ces machines était d’avaler les économies de tous les jeunes accros.

Donkey Kong arcade

 

Donkey Kong


 

Donkey Kong est l’un des jeux vidéo les plus intriguant jamais réalisé.

En 1980, Minoru Arakawa, président de Nintendo of America s’arrache les cheveux : son entrepôt de Seattle est rempli de bornes d’arcade avec le jeu Radarscope invendues.

En désespoir de cause il appelle à l’aide le siège japonais pour qu’ils fassent un miracle pour sauver son stock et par la même occasion sa filiale américaine.

 

 

 

 

 

 

DECOUVERTES


Du haut de mes 10 ou 11 ans, ces jeux étaient durs à maitriser et les crédits alloués trop limités pour y parvenir. J’ai dû réussir à passer le premier tableau de Donkey Kong qu’une fois ou deux.

De plus, tant d’autres jeux me faisaient de l’œil et me poussaient à disperser mes efforts.